La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une.

Elle met en jeu 3 principes :

• La liberté absolue de conscience assure à chacun le droit de croire ou de ne pas croire, le droit de choisir en toute liberté son option spirituelle : religieuse, athée, agnostique, … voir indifférence à toute religion. C’est un des rôles de l’Ecole de la République que de permettre d’acquérir cette liberté de conscience.
• L’égalité des citoyens devant la Loi de la République quelle que soit leur option spirituelle ou leur conviction philosophique.
• La neutralité de l’Etat et des services publics à l’égard des usagers.

La séparation des Eglises et de l’Etat, qui met en œuvre ces principes, consiste à séparer l’Etat et les institutions publiques des Eglises et de toutes les associations constituées pour les promouvoir.

Pour réaliser cette séparation, on distingue :

• La sphère publique : c’est celle de l’autorité publique. Elle recouvre tout le champ de l’action publique (justice, enseignement, santé, protection sociale et tous les services publics). C’est l’espace de l’égalité des droits entre les citoyens. Pour cela, les règles y sont strictes : neutralité absolue de l’Etat à l’égard des usagers, liberté absolue de conscience.
• La sphère privée : c’est celle de la sphère personnelle où chacun est libre de croire ou de ne pas croire, de choisir ses convictions philosophiques.
• L’espace public : c’est celui de la vie collective au quotidien, l’espace à l’usage de tous. Il est le champ des libertés républicaines, en particulier de la liberté d’expression sous réserve des limitations imposées par la loi au nom de l’ordre public.

C’est la loi de 1905 qui installe la laïcité en France. Elle est la clef de voute de nos institutions laïques. Elle autorise la liberté de religion et de culte et permet à l’Etat qui ne reconnait ni ne subventionne aucun culte d’être autonome vis-à-vis des religions.

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